Le paludisme fait ses premières victimes en Algérie. Trois personnes ont succombé à la maladie, deux à Tamanrasset et une à Illizi, indique, jeudi, les directeurs de santé de ces wilayas à la radio Chaine 3,
Il convient de rappeler que jusqu’a maintenant plus de 1 100 cas ont été enregistrés à traves cinq wilaya du sud du pays. "Des cas importés" précisent les experts de la santé.
L'Algérie, certifiée exempte du paludisme par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), reste confronté au problème du paludisme d'importation, induisant un renforcement du dispositif de surveillance et de prise en charge.
En visite de travail, jeudi, à Oran, Abderrahmane Benbouzid, ministre de la santé, de la population et de la réforme hospitalière, affirme que tous les cas de paludisme enregistrés dans le Sud sont importés par des africains subsahariens ou des Algériens qui ont séjourné dans les pays du Sahel, en rassurant sur les capacités de prendre en charge des malades.
Aucun cas autochtone n’a été signalé
Le ministre de la santé, a déclaré "qu’aucun cas de malaria autochtone n’a été signalé parmi les cas enregistrés récemment dans les wilayas du Sud".
Abderrahmane Benbouzid a rassuré qu’il n’y avait pas de "craintes particulières" quant à ce millier de cas de paludisme enregistrés dans les wilayas du Sud de l’Algérie.
"Il est tout à fait habituel chaque année durant le mois de septembre d’avoir des centaines de cas de malaria", a-t-il fait rappelé, ajoutant que les pluies qui se sont abattues sur le sud algériens et les pays proches ont favorisé la propagation de la maladie.
Même s’il s’agit d’un fait habituel, le ministre a noté une certaine particularité : des cas enregistrés dans des wilayas proches du nord, à Ouargla et Ghardaïa.
Concernant le risque de voir la maladie remonter vers les wilayas du nord, M.Benbouzid a estimé que "le risque zéro n’existe pas".
Les équipes qui se chargent de cette affection opérationnelles
M.Benbouzid a également rassuré quant à la capacité de la prise en charge des cas de la maladie pour endiguer sa propagation, soulignant que "le département de la prévention du ministère a pris les choses en main".
"Les mesures ont été prises, le médicament existe et les équipes qui se chargent de cette affection sont déjà opérationnelles", a-t-il précisé.