L’Algérie doit rester vigilante quant à une probable réapparition du paludisme, introduit à partir des pays limitrophes. Même si officiellement reconnue par l’OMS comme un pays exempte de cette maladie, elle doit maintenir le processus opérationnel et de veille en alerte, affirment les spécialistes.
Dans une déclaration accordée à la Chaine 3 de la Radio Algérienne, la sous-directrice de la prévention au ministère de la Santé, Samia Hamadi, insiste sur la nécessité de la surveillance pour contrôler le paludisme introduit depuis les pays limitrophes. « Nous avons mis toutes les procédures standards opérationnelles pour mieux gérer et contrôler le paludisme d’importation », a-t-elle souligné.
« Le risque est là, en raison du climat, l’étendue de notre pays et sa proximité avec des pays où il y a cette maladie », indique Samia Hamadi en rappelant que l’Algérie avait enregistré 2746 qui sont « des cas importés ».
La sous-directrice a ajouté que le ministère avait élaboré un plan de prévention contre la réintroduction du paludisme en 2019-2021. « Il permet de prendre en charge s’il y a un foyer et de réagir vite pour éviter la transmission et la propagation », conclut-elle.