Après la légère remontée des cas de contamination au Covid 19 constatée ces derniers jours, faut-il craindre que cette menace n’en vienne à se confirmer dans les jours à venir ?
Pour le ministre de la Santé, ce léger rebond de la maladie indique que le risque est permanent et qu’il faut donc continuer à rester prudent pour éviter que les cas de contamination ne se développent davantage.
Accueilli, dimanche, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, le professeur Abderrahmane Benbouzid constate que l’Algérie, contrairement à des pays voisins et européens, a réussi à endiguer la prolifération du virus, d’où la nécessité, souligne-t-il, de maintenir les mesures barrières.
Alors que, relève-t-il, ailleurs dans le monde, on dénombre des dizaines de milliers de morts, en Algérie on en compte près de 2 000. Il rappelle « qu’il y a péril », parce qu’indique-t-il « c’est un virus dont on ne sait rien, et contre lequel il n’y a encore pas de vaccin », appelant à ne pas relâcher les règles de prudence.
Les nouvelles contaminations diagnostiquées récemment n’indiquent pas, selon l’intervenant, qu’il faut s’attendre à une deuxième vague. « Nous ne sommes pas dans une situation de dangerosité », mais il est clair, signale-t-il, que si un foyer de contamination éclos et qu’il y a un risque de diffusion du virus, la région sera confinée.
Dans cette éventualité, il prévient que les mesures de lutte sont là, « mais qu’on ne les annonce pas », ajoutant que le pays a acquis assez d’expérience pour développer des réflexes de défense.
De la sécurisation des établissements d’enseignement, la rentrée des classes étant annoncée pour mercredi, le ministre de la Santé et de la réforme hospitalière assure qu’un ensemble de mesures sanitaires ont été mises sur pieds, à l’exemple de la distanciation entre les élèves, tout comme celle des tables, réservées, chacune, à un seul enfant.
À propos de l’acquisition d’un vaccin contre le Covid 19, l’invité fait état d’un mécanisme (Covax), par le biais duquel 170 pays, dont l’Algérie, se sont associés pour choisir le meilleur parmi ceux mis au point par plusieurs laboratoires dans le monde.