Berkouk : la cause sahraouie gagne de plus en plus de nouveaux alliés

Le capital de sympathie pour la cause sahraoui gagne de plus en plus de nouveaux alliés et entrain de s’élargir, a affirmé le professeur Mhand Berkouk, à la Radio Algérienne.

Intervenant aujourd’hui, dans l’émission « Politis » diffusée sur ondes de la radio Chaîne 3, le politologue a fait savoir que la communauté internationale s’élargit avec le temps, en faveur de la cause sahraouie. « L’élargissement des réseaux soutenant les droits du peuple Sahraoui à son autodétermination, va nécessairement changer un certain nombre de positions, qui pousseront les États et les organisations multinationales à être plus attentifs à la cause sahraouie,» observe-t-il, en précisant qu’ « on parle du parti de la gauche slovène, des parlementaires en Espagne, Italie, Suède et de la Norvège, qui plaident tous pour la cause sahraouie et à son droit à l’autodétermination. »

L’invité de Politis souligne qu’il y a une volonté de la communauté internationale à soutenir la cause sahraouie. Analysant la détermination du peuple sahraoui à arracher son indépendance, Berkouk affirme que le Maroc n’obtiendra rien par sa politique si les Sahraouis maintiennent, leur résistance à la fois militaire et civile.

Selon l’analyste, le pays colonisateur n’a pas les moyens pour s’offrir des conflits d’une telle envergure. « Le Maroc n’a pas les moyens, ni militaires, ni financiers, ni économiques. C’est un pays qui vit de l’assistance en contrepartie d’une servitude stratégique pour l’occident, notamment à la France et aux États-Unis ; qui a travaillé  dans la facilitation pour la normalisation avec Israël, d’où le soutien de quelques lobbies.

Berkouk estime que la question sahraouie est impactée par les enjeux géopolitiques, et que « l’indépendance du Sahara occidental est tributaire de deux facteurs, le premier est celui de la continuité de la résistance du peuple Sahraoui, alors que le deuxième s’agit du développement d’une stratégie d’action de l’Union Africaine par rapport à ce dossier » dit-il.

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