« Le peuple marocain se sent trahi », devant l’annonce de la normalisation des relations avec l’entité sioniste par leur monarchie, estime l’analyste politique, Fouad Soufi.
Invité ce samedi de l’émission politique de la radio Chaîne 3, M. Soufi qualifie la position de Donald Trump de démarche de « Businessman » et souligne que le président américain sortant « n’a pas la qualité de référence ou d’arbitrage pour pouvoir le faire ».
« Cette qualité, insiste-t-il, appartient aux instances internationales, notamment l’ONU à travers son Conseil de sécurité et son secrétaire général qui classe la question du Sahara occidental comme étant une question de décolonisation ».
M. Soufi rappelle que l’ONU a inscrit dans son agenda l’organisation d’un référendum d’autodétermination « pour en décider de cette question » et que c’était cette démarche qui a motivé la création de la Minurso.
De son côté, le président du Comité national de solidarité avec le peuple Sahraoui, Saïd Ayachi, souligne que l’agression marocaine du 14 novembre dernier a fait remonter à la surface le dossier sahraoui et l’annonce de la normalisation par le Maroc avec l’entité sioniste a imposé cette question sur la scène internationale.
