Bientôt, retrait à distance des documents d'état civil

Une nouvelle plateforme numérique permettant aux citoyens de retirer à distance les documents d'état civil, a été lancée jeudi au ministère de l’Intérieur, des Collectivités locales et de l’Aménagement du territoire.

Supervisant le lancement officiel de cette plateforme, le ministre Kamel Beldjoud a affirmé que ce service public permettra de rationnaliser les dépenses, de réorienter les ressources humaines au sein des collectivités locales et d'alléger le fardeau des citoyens.

Dans une première étape, cette plateforme permettra aux citoyens de retirer les actes de naissance, de mariage et de décès, en attendant son élargissement au certificat de résidence.

«On a assisté aujourd’hui à délivrance de trois documents d’état civil, à savoir, l’acte de naissance, l’acte de mariage et l’acte de décès», déclare, de son coté,  Radouane Mahmoudi,  directeur général de la numérisation au ministère de l’intérieur.

La première étape concerne les actes de naissance, de mariage et de décès, selon M. Beldjoud qui précise que ces documents ont la même valeur juridique que ceux retirés des guichets des services de la commune et sont, donc, "sécurisés et infalsifiables grâce à la signature électronique et au code à réponse rapide (QR) qu’ils portent".

Outre son impact direct sur l’amélioration du service public, la possibilité du retrait et du téléchargement de ces documents en un clic allègera le fardeau des citoyens, notamment dans les régions éloignées et permettra de rationaliser les dépenses publiques et d’économiser plus de 62 millions de feuilles imprimées annuellement au niveau des services d’état civil, soit une moyenne de 260.000 feuilles/ jour, a-t-il ajouté.

Ce service à distance permettra, entre autres, de réorienter les fonctionnaires en poste au niveau des guichets d’état civil dans d’autres services, de manière à adapter la répartition des ressources humaines aux nouvelles orientations de la gestion locale, indique le ministre.

Il a fait savoir également que son département ministériel s’attelait à parachever les dernières dispositions techniques pour élargir ce service au certificat de résidence pour lequel il sera fait référence au Fichier électoral national, et ce en collaboration avec l’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) "seule habilitée à exploiter les données du fichier".

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