Le rôle clé des start-up et des micro-entreprises dans le renforcement de la performance du secteur de la Culture dans le processus de développement durable a été mis en avant dans un rapport exhaustif sur la nouvelle stratégie de l'économie de la culture, élaboré par le ministère de la Culture et des Arts.
Le ministère de la Culture et des Arts veille à impliquer le ministère délégué auprès du Premier ministre chargé de l'économie de la connaissance et des start-up dans l'adoption d'une "approche économique culturelle", selon le rapport dont l'APS a obtenu une copie.
L'approche en question tend à instaurer des mécanismes effectifs "pour se libérer de la dépendance à la rente et créer un véritable marché obéissant au principe de l'offre et de la demande", à travers la promotion de l'action commune pour faciliter la conclusion de contrats de partenariat entre les associations culturelles intéressées par les métiers de l'artisanat et les start-up, et partant contribuer à la relance et à la modernisation de l'artisanat et à la commercialisation de ses produits, ajoute le rapport.
Il y est prévu également "un plan d'action bilatérale" visant à créer et à développer les start-up dans le domaine des industries culturelles et créatives.
Les techniques de l'information et de la communication constituent un mécanisme efficace pour soutenir les start-up dans le développement des applications de visites virtuelles via les sites web, ainsi que les expositions virtuelles et les visites en 3D des Musées et sites archéologiques, à même de constituer un produit culturel virtuel rentable, note le document.
A cet effet, le ministère de la Culture et des Arts a souligné l'importance pour l'Agence nationale de soutien et de développement de l'entrepreneuriat (ANADE) relevant du ministère délégué chargé des micro-entreprises, d'élaborer une carte définissant le type d'activité qui soit conforme aux métiers de l'art disponibles dans le secteur de la Culture, et facilite l'accès au soutien à la création des entreprises culturelles.
Elle ouvre également de concert avec ledit ministère délégué à encourager la création de micro-entreprises économiques dans les métiers du patrimoine culturel et la construction traditionnelle dont la restauration, la maintenance des bâtisses et immeubles, la maintenance du vieux bâti parmi les fougaras et Ksours sahariens, des routes au sein des villes, oasis et jardins historiques, etc.
L'association des ministères délégués (micro-entreprises et start-up) à cette nouvelle stratégie s'inscrit dans le cadre de la valorisation et de la promotion du rôle de l'économie de la culture en vue de réaliser une valeur ajoutée pour l'économie nationale.