Sami Agli, président de la CAPC : les choses avancent uniquement sur le plan proposition

Le plan de relance économique annoncé par le président de la République, Abdelmadid Tebboune « est le plan de la dernière chance », estime, Sami Agli, président de la Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC).

S’exprimant, ce mardi, dans l’émission « l’invité de la rédaction » de la Chaine 3 de la Radio Algérienne, celui-ci dit que le pays a hérité d’une situation catastrophique, puisque 2019 et 2020 étaient très compliquées et 2021 le sera davantage. « Il faut des mesures urgentes de rupture pour sentir le changement de manière opérationnelle et rapide afin de réussir ce plan de relance économique », indique-t-il.  

Evoquant les récentes réunions avec différents ministres pour trouver des solutions rapides, à cette crise qui perdure, l’invité affirme que « Les choses avancent uniquement sur le plan proposition ». « On nous a reçu, ils ont écouté nos problèmes, nos revendications et surtout notre avis sur ce qui vit aujourd’hui l’économie et les décisions urgentes à prendre », ajoute-t-il.  

La crise fragilise davantage nos entreprises qui sont en train de s’enfoncer, dit-il, donc j’estime que les choses n’avancent pas comme on veut. « On doit réagir et vite pour sauver ces entreprises », et ce, en mettant fin aux lourdeurs administratives que le président de la République a considéré comme danger d’Etat.

Pour l'invité, la bureaucratie est une autre forme de terrorisme qu'il faut absolument pénaliser puisque c’est un vrai danger pour le pays. « On est en détresse économique, alors que les décisions ne sont pas appliquées. Ce n'est pas normal. Il y a des directions qui n’accusent même pas réception de dépôt de courrier ! », explique-t-il.

Cette crise économique est profonde, dit-il, et en sortir nécessite d’agir tous ensemble, solidairement et à tous les niveaux. « Il nous faut une mobilisation de toutes les bonnes énergies pour pouvoir faire face et se projeter à l’avenir. Il n’est pas normal qu’on arrive à cette stagnation à cette inertie », ajoute-il, en précisant que « L’entreprise est la solution à la crise, mais il faut lui permettre de pouvoir se maintenir et se projeter ».

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