L’UNESCO lance sa décennie d’action pour protéger l’océan

L’Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) a officiellement lancé mercredi, "la Décennie pour les sciences océaniques au service du développement durable" (2021-2030).

L’UNESCO a lancé ce que beaucoup au sein de l'ONU et au-delà considèrent comme "la décennie la plus critique de notre vie", selon le site officiel de l'ONU, faisant savoir, qu'au cours des dix prochaines années, l’agence onusienne, le système des Nations Unies et leurs partenaires mobiliseront les efforts pour protéger l’océan partout dans le monde.

La décennie vise à sensibiliser aux immenses défis et opportunités que l’océan offre pour atteindre les objectifs de développement durable (ODD).

L’UNESCO a marqué le début de cette décennie avec un événement mondial en ligne intitulé : Un nouvel océan courageux.

"La protection et la gestion durable de l'océan sont essentielles - pour l'alimentation, les moyens de subsistance et l'atténuation des perturbations climatiques et des catastrophes connexes", a rappelé le Secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, estimant que "restaurer la capacité de l’océan à nourrir l’humanité et à réguler le climat est un défi majeur".

Le chef de l’ONU, a en outre exhorté chacun, à "faire la paix avec la nature pour créer un monde prospère et équitable pour tous, sans laisser personne de côté".

"Au début du troisième millénaire, l'océanographie a la capacité d'identifier les problèmes et de proposer des solutions, à condition de cesser de négliger sa contribution", a déclaré pour sa part, la Directrice générale de l'UNESCO, Audrey Azoulay, avant la tenue de cet événement mondial.

La Décennie en faveur de l’océan offrira aux nations une occasion unique de travailler ensemble pour alimenter la science océanique mondiale nécessaire pour soutenir le développement durable de cet espace commun, souligne l’UNESCO.

Lors de cette réunion virtuelle, la Première Ministre norvégienne et Coprésidente du Conseil de l’océan, Erna Solberg, a souligné pour sa part, que l'océan "est un endroit passionnant", appelant à faire "plus de recherche, avoir plus de connaissances, mais aussi comprendre que plus de moyens de subsistance pourraient en sortir si nous le gérons mieux".

La pandémie de Covid-19 a déclenché des crises économiques et sociales à travers la planète, qui, selon l'UNESCO, ont obligé de nombreuses personnes à s'appuyer sur une économie verte croissante pour "nous ramener" sur le chemin du redressement.

Le lancement officielle de la décennie a réuni des dirigeants mondiaux, des scientifiques, des chefs d'agences des Nations Unies et des personnalités sportives engagées dans l'action en faveur de l’océan qui ont tous souligné son potentiel en tant que "source de solutions" pour mieux reconstruire un monde post-Covid-19.

Ce premier événement, qui était organisé par la Commission océanographique intergouvernementale (COI) de l’UNESCO, a également examiné comment rassembler des activistes de tous âges et de tous continents pour protéger l’océan.

Les résultats attendus par l'ONU à l’issue de cette Décennie pour l'océan seront axés sur un océan propre, sain, productif, sûr et accessible où les sources de pollution sont identifiées et réduites ou éliminées, et les écosystèmes marins protégés.

 

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