Le projet de loi sur le régime électoral, au centre de la réunion du Conseil des Ministres de ce dimanche.
Un projet de loi qui vise à moraliser les pratiques politiques et à assainir le déroulement des élections pour gagner en crédibilité et en représentativité, populaires, au sein des assemblées élues. Tel est l’objectif annoncé, à maintes reprises, par le Président Abdelmadjid Tebboune qui a multiplié, ces derniers jours, les audiences avec les différentes formations politiques.
Et déjà, la plupart de ces partis politiques confirment leur volonté de participer aux prochaines élections législatives. C’est, par exemple, le cas du parti El Karama. Mohamed Daoui qui a été désigné par ses militants, ce samedi 6 mars 2021, nouveau Secrétaire Général les appelle à « se préparer aux prochaines échéances électorales ».
Depuis Mila où il animait, samedi 6 mars 2021, un rassemblement de militants, Abou El Fadl Baadji, Secrétaire Général du FLN, promet un rajeunissement des cadres qui seront en campagne.
De son côté, le président du Mouvement El Bina a appelé, toujours ce samedi, mais depuis Batna, à « constituer des alliances pour l’Algérie et sa stabilité ». Abdelkader Bengrina soutient que « le choix électoral constitue l’unique moyen d’édifier une Algérie nouvelle et solide ».
Ennahda et le FFS attendent la mouture finale
Ayant formulé ses propositions pour le projet de loi électorale, le parti Ennahda préfère attendre la mouture finale du texte avant d’annoncer ses intentions. C’est ce qu’a déclaré, à la Chaine3 de la Radio Algérienne, son Secrétaire général Yazid Benaicha.
Le FFS joue également la carte du suspens, même s’il prône « le dialogue et la solution politique ». « C’est le Conseil national du parti qui aura à débattre et à prendre position sur les prochaines échéances électorales, une fois convoquées », indique, dans une publication sur les réseaux sociaux, Samir Bouakouir, conseiller du premier secrétaire national du FFS.