Le paiement en ligne peine à s’installer en Algérie. Les web marchands déplorent les charges financières imposées par ce type de paiement. Ce problème était le sujet d’hier au centre d’une journée porte ouverte de sensibilisation sur l’« E-commerce » et le paiement électronique.
« Entant que commerçant électronique, on a des difficultés à faire des retraits d’argent sur notre compte commercial, ces procédures administratives sont des obstacles », a déploré Sami Alouche, fondateur de la startup « Talaba Store », à la Radio chaîne 3.
« 50.000 DA pour l’acquisition de l’extension de paiement en ligne, près de 15.000 DA pour les frais de l’abonnement, 10.000 DA pour chaque séance de maintenance, des tarifs exagérés et non applaudis par les web marchands », a-til indiqué.
Assia Benchebla, Chef de division GIE monétique, estime que l’information est mal reprise, « Les 10.000 DA par jour c’est en plus, on peut ne pas avoir besoin de ces jours supplémentaires, si on fait le travail dans les 10 jours, on est en train de revoir les prix quand même ».
« C’est 50.000 DA pour l’intégration, après, pour chaque jour supplémentaire si vos développements ne sont pas achevés pendant 10 jours, chaque jour supplémentaire sera facturé, on peut ne pas avoir besoin de ces jours supplémentaires, si on fait le travail dans les 10 jours », clarifie-t-elle.
La responsable a annoncé par ailleurs, la mise en place d’un portail web qui sera disponible au nom de « Sayidi Web ». Il offre la possibilité aux demandeurs de télécharger les API, et faire leurs développements, et « une fois le flux automatisé, on reverra la tarification ».
Ce portail fera office de « guichet unique » qui permettra de réaliser toutes les étapes d'intégration d'une plateforme de paiement électronique, en ligne « de la demande à la certification », a-t-elle expliqué.
Les institutions monétiques annoncent de nouvelles mesures, une nouvelle tarification et en cours d’élaboration prévue pour le 4 avril prochain.