La commission politique à l'Assemblée nationale sahraouie a dénoncé mercredi le blocus policier imposé par les forces de l'occupation marocaines contre la militante sahraouie Sultana Khaya et sa famille depuis plus de 100 jours, a rapporté l'Agence de presse sahraouie (SPS).
"La manifestation de la militante Khaya devant son domicile, en dépit du harcèlement et de l'agression verbale et physique contre sa súur El Ouara, constitue une autre preuve de la volonté et du droit inaliénable à la liberté et à l'indépendance du peuple sahraoui", a indiqué la commission politique.
La commission a par ailleurs réitéré son soutien et sa solidarité avec la famille de Sidi Brahim Khaya et celle du prisonnier politique en grève de faim parmi le groupe de Gdeim Izik, Mohamed Lamine Hadi, dénonçant fermement "l'agression brutale et barbare contre la famille de Sidi Brahim Khaya par la police de l'occupation marocaine".
A ce titre, elle a exhorté la communauté internationale, notamment l'ONU, le Conseil de sécurité, l'Union africaine (UA), la Croix-Rouge et toutes les organisations de défense des droits de l'homme, à intervenir en urgence afin de mettre un terme aux violations continues du droit du peuple sahraoui et aux campagnes de vengeance menées contre les militants sahraouis dans les territoires occupés du Sahara occidental.
Depuis le 19 novembre 2020, au lendemain de l'agression militaire marocaine à El Guerguerat, plusieurs unités de la police marocaine ont imposé un siège autour de la maison de Sultana Khaya, à Boujdour, au Sahara occidental occupé, la soumettant ainsi que toute sa famille à des abusphysiques et psychologiques afin qu'elles cessent leurs revendications pacifiques en faveur de l'autodétermination et de l'indépendance du Sahara occidental.