Le gouvernement malien ne ménage aucun effort pour mettre en œuvre l'Accord pour la paix et la réconciliation, issu du processus d'Alger, a déclaré, lundi à Alger, le ministre malien des Affaires étrangères et de la coopération internationale, Zeïni Moulaye.
"Le gouvernement malien ne ménage aucun effort pour tenir ses engagements et particulièrement ceux liés à l'Accord pour la paix et la réconciliation, issu du processus d'Alger", a assuré Zeïni Moulaye dans son allocution d'ouverture lors de la 16ème session du comité bilatéral stratégique Mali-Algérie.
"La mise en œuvre dudit accord, inscrite en priorité dans la feuille de route de la Transition, demeure l'une des préoccupations de son excellence Monsieur, Bah N'daw, président de la transition, chef de l'Etat et du Premier ministre, chef du gouvernement, Moctar Ouane", a également expliqué le ministre malien.
L'Accord pour la paix et la réconciliation signé en 2015, après plusieurs rounds de négociations tenus à Alger, a été signé par le gouvernement malien et plusieurs groupes armés réunis au sein de la Coordination des mouvements de l'Azawad.
D'autre part, le ministre malien a tenu à préciser qu'en dépit du contexte difficile, le processus de paix au Mali a enregistré des avancées significatives en grande partie grâce à l'Algérie.
"La présente session est une belle occasion d'évaluer les recommandations de la précédente qui s'est tenue le 17 juin 2019, à Bamako, de mesurer les progrès réalisés, les obstacles rencontrés et envisager de nouvelles perspectives", a-t-il souligné.
Par ailleurs, Zeïni Moulaye a sollicité l'accompagnement du gouvernement algérien pour la réussite de la Transition "sur deux dimensions cruciales", à savoir " la sécurité et les élections générales".
Le ministre malien a assuré, en outre, que son pays comptait faire de la coopération avec l'Algérie une "priorité absolue".
APS