La présidente de la Ligue sahraouie pour la défense des droits de l'Homme et la Protection des richesses naturelles, Sultana Sidi Brahim Khiya a imputé à la communauté internationale la responsabilité des graves violations à son encontre de la part de l'occupant marocain qui l'assiège obligatoirement dans la ville de Boujdour occupée.
Dans un message adressé à nombre d'organismes et instances onusiens des droits de l'homme, illustré par des photos, la militante a passé en revue les violations auxquelles sont exposées sa famille et elle depuis le premier jour de leur assignation à résidence, en signe de représaille suite à ses positions politiques et son combat sur le terrain en faveur de la liberté du peuple sahraoui.
Dans un message antérieur, Sultana Khiya avait attiré l'attention des instances internationales sur les actes qu'elle subit ainsi que sa famille en l'absence d'une quelconque protection ni responsabilisation de l'occupant marocain sur ses crimes ou violences à l'encontre du peuple sahraoui.
Le vécu de la famille de Khiya ressemble, selon la même source, incontestablement à un véritable terrorisme ou à un crime contre l'humanité, notamment depuis le retour du combat armée depuis le 13 novembre dernier.
La violation de notre dignité est contraire au contenu des textes réglementaires, pour ne citer que les Accords de Genève N 4 -article 27-, le protocole additionnel N 1 -article 76-, et N 2 -article 4- ou encore les lois convenues appliquées dans les conflits armés.
Ces violations placent, de facto, la communauté internationale devant sa vraie force de protéger les victimes et poursuivre les auteurs des crimes, a confié la militante sahraouie.
A défaut, ce serait un échec pour l'ensemble des organismes concernés et, partant, un début de scénarios très inquiétants incompatibles avec le rôle de l'ONU dans la préservation de la paix et la sécurité.