Riyad Mansour, délégué palestinien auprès des Nations Unies, a critiqué la déclaration du Conseil de sécurité des Nations Unies après la fin de l'agression contre le peuple palestinien.
Mansour a déclaré : "Nous ne voyons pas la nécessité d'une déclaration du Conseil de sécurité après la cessation de l'agression contre le peuple palestinien.
Il ne soutient pas notre peuple à Al-Aqsa, à Sheikh Jarrah, à El Qods et dans le reste des territoires occupés".
Il a ajouté que "de nombreux amis au sein du Conseil auraient tout accepté, mais nous avons insisté pour qu'il n'y ait rien de nuisible à notre cause et à ses forces", selon ce qui a été publié par l'agence de presse officielle palestinienne, "Wafa".
Le Conseil de sécurité avait appelé à l'unanimité, samedi, les Palestiniens et Israéliens à " respecter pleinement le cessez-le-feu ", soulignant la nécessité de fournir immédiatement une aide humanitaire à Ghaza.
Dans sa première déclaration sur la brutale agression israélienne contre Ghaza, qui a duré 11 jours, le Conseil a déploré la "perte en vies civiles".
La publication des déclarations du Conseil de sécurité nécessite l'approbation de l'ensemble de ses 15 Etats membres.
Pendant la période de l'agression, le Conseil n'a pas réussi, au cours de 4 sessions, à publier une déclaration concernant les attaques israéliennes contre Ghaza.
Depuis le 10 mai, 243 Palestiniens dont 66 enfants ont été tués et 1.910 ont été blessés par des frappes israéliennes sur la bande de Ghaza.
Le calme est revenu vendredi matin dans la ville de Gahza après l'entrée en vigueur d'un cessez-le-feu qui a mis fin à 11 jours d'agression israélienne sanglante.