Journée mondiale de l’enfance : les mineurs continuent de payer les affres du rapt au Sahel

Sans parents en général, les enfants sont enlevés à leur enfance pour être recrutés en masse pour la traite et surtout dans les groupes rebelles armés dans le Sahel et partout à l'instar de leurs semblables à travers d'autres continents. Ils sont plus de 300 mille qui souffrent encore du diktat du rapt et de l’esclavage qui refuse de dire son nom.

Victimes des groupes terroristes, les mineurs sont envoyés par leurs parents dans les écoles coraniques guettées par ces groupuscules qui sèment la peur et la terreur dans les contrées isolées dans ces immenses étendues subsahariennes.

Au Sénégal comme au Nigéria, ou encore au nord et au centre du Mali, les enfants continuent de subir les affres du kidnapping et leur soumission aux groupes du mal. Ils sont des dizaines d’enfants enlevés cette semaine, annonce le chercheur Ibrahima Akane à chaine 3.

Ibrahima Akane, chercheur au centre "Open Society West Africa", évoque « l’existence de nombreux groupes d’enfants soldats au nord du Mali », ajoutant que ces chérubins sont recrutés parmi les enfants errants appelés les talibis et les alomos, constituant souvent des cibles préférées des kidnappeurs. « Ces mineurs sont envoyés dans des écoles coraniques riveraines ce qui les rends des proies faciles aux groupes des enleveurs ».

Le chercheur Akane affirme qu’« au centre du Mali tout le monde recrute, notamment Boko Haram », arguant la preuve que « toutes les opérations menées ici et là sont l’œuvre des enfants soldats ».   

Une pensée à ces milliers de petits martyrisés par la misère, l’analphabétisme et l’ignorance à l’occasion de la journée mondiale de l’enfance.

  

 

 

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