Le baril de Brent dépasse la barre symbolique des 75 dollars, ce mardi matin, à Londres. Une première depuis avril 2019, malgré la hausse de la valeur du dollar. Les cours du pétrole poursuivent leur ascension, boostés par des négociations sur le nucléaire iranien rendues difficiles, avec l’élection de Ebrahim Raïssi à la tête de la République islamique d’Iran.
Pour les investisseurs pétroliers, il s'agit de savoir si les sanctions qui empêchent actuellement l'Iran d'exporter sa production seront allégées. « L’injection de nouvelles quantités de brut changerait drastiquement l'équilibre du marché », préviennent les analystes. Mais pour le moment, c’est d’abord la vigueur du dollar, monnaie de référence des prix des matières premières, qui pèse sur le marché pétrolier.
Après avoir atteint son record, le cours du brut reculait légèrement. Pour autant, « la force du billet vert depuis une semaine n'a pas empêché le pétrole de battre record sur record », notent les analystes. Selon eux, « cela suggère qu'il y a très probablement une demande réelle élevée, non pas dopée par des spéculations.»