Les cours du pétrole remontaient vendredi sans effacer leurs pertes du début de la semaine, les investisseurs oscillant entre pessimisme face à la recrudescence du Covid-19 et tensions au Moyen-Orient qui pourraient doper les prix.
Le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en octobre valait 72,11 dollars à Londres, en hausse de 1,15% par rapport à la clôture de la veille.
A New York, le baril américain de WTI pour le mois de septembre prenait 1,24% à 69,95 dollars. Depuis le début de la semaine, le Brent cédait 4,3% et le WTI 5,4%.
"La remontée des prix est due aux tensions au Moyen-Orient", estime un analyste.
Les tensions autour du détroit d'Ormuz, par lequel transite la majorité de la production du Moyen-Orient, inquiètent également les investisseurs.
Mais les prix restent en berne depuis le début de la semaine en raison de la propagation du variant Delta, notamment chez les deux premiers consommateurs du monde, la Chine et les Etats-Unis.
"Nous continuons de penser que tout mouvement de vente sur le pétrole est possible, mais ne durera pas", estime un autre analyste .
Depuis le début de l'année, le Brent gagne 39,4% et le WTI 44,2%, galvanisé par l'appétit d'un monde déconfiné pour les carburants.
APS