"L’Algérie subit un plan bien structuré et très organisé mis en exécution pour la faire déstabiliser en ciblant les différents segments qui font sa force : l’économique, le politique, la diplomatie et son Armée et s’attaquer à sa sécurité, sa stabilité" indique le politologue Mustapha Heddam, soulignant que "ces segments font l’essentiel qui nourrit une guerre tous azimuts contre notre pays".
« Ceux qui veulent mettre à feux l’Algérie sont des Algériens qui sont au service d’officines étrangères », affirme l’invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, de prime abord pour cadrer les tenants et aboutissants des derniers incendies et l’assassinat abject du citoyen de Meliana.
Le crime dévastateur des forêts, dit-il, suivi du forfait abominable contre un Algérien nous indiquent de manière, qui ne prête à aucune équivoque, qu’il ya un plan structuré et organisé avec des objectifs criminels mis en exécution pour déstabiliser l’Algérie.
Les enquêtes en cours vont, selon l’orateur, éclairer l’opinion publique, le moment venu, par l’autorité judiciaire et tout sera fait dans la transparence, pour élucider les objectifs que se sont assignés les commanditaires.
Parmi ces objectifs, M. Heddam évoque celui de briser un élan de solidarité en faisant commettre un crime abominable et diviser les Algériens. Mais fort heureusement, se félicite-t-il, ces deux objectifs ont été battus en brèche par une démonstration extraordinaire des Algériennes et des Algériens.
S’agissant des éventuels commanditaires, M. Heddam dira que « tout observateur avisé ne peut soustraire les deux nébuleuses qui cherchaient la déstabilisation de l’Algérie, allusion faite aux mouvements du MAK et de Rachad, par ces crimes abominables ».
L’analyste rappelle à ce propos avoir soutenu, sur ces mêmes ondes, que « dans les guerres de quatrième génération, il y a une manière d’agir pour mener un pays au chaos », expliquant qu’« il ne s’agit plus de frappes de blindés ou des bombardements d’avions, mais en ciblant plutôt différentes lanières de fractures ».
A ce propos, M Heddam fait savoir qu’il y en a quatre lignes de fractures à savoir : les différences religieuses, ethniques, les droits de l’Homme et les droits de la Femme admettant qu’« on a eu droit au quatre fractures qu’on excellait pour les introduire en Algérie, rappelant au passage les épisodes des Ahmadites, ethniques en tentant de créer la scission entre arabophones et berbérophones, et les attaques par certaines personnalités du parlement européens par rapport au sujet des droits humains.
M. Heddam enjoint que les récentes déclarations du MAE de l’entité sioniste, en conférence de presse conjointe depuis Rabat, disant craindre « les positions de l’Algérie envers nous (sionistes, ndlr) cela veut dire, on ne peut mieux, que les plans contre l’Algérie sont en exécution. »
Et pour cause, explique le politologue, la présence internationale de l’Algérie, le retour de la diplomatie à son efficacité d’antan avec des résultats palpables sur la scène mondiale dans pas mal de dossiers, comme le Mali, la Libye, la Palestine, le conflit égypto-soudano-éthiopien et le Sahara Occidental. Autant d’argument qui font que l’Algérie nouvelle émergeant d’un isolement forcé par des puissances jugeant beaucoup de leurs intérêts sont malmenés.