Plus de 25.000 ha de couvert végétal dont 8.800 ha d’arbres fruitiers et 100.880 sujets d’élevage ont été détruit par les incendies enregistrés depuis le 9 du mois en cours dans 16 communes de la wilaya de Tizi-Ouzou, où subsistent encore quelques foyers, dimanche, a-t-on appris des services compétents.
Selon le Conservateur local des forêts, Youcef Ould Mohamed a indiqué à l’APS que selon les images satellites les incendies ont ravagé plus de 25 000 ha de couvert végétal entre forêts, maquis, broussailles et vergers.
A propos des évaluations sur le terrain, ce même responsable a indiqué que les services des forêts se sont déjà déplacés dans les forêts de Tigzirt, Azeffoune et Azazga, relevant à propos des autres régions touchées par les incendies, que l’évaluation se fait progressivement en fonction de l’extinction des feux, observant que dans certaine zones, il y encore de la fumée et de la cendre chaude.
De son côté le directeur local des services agricoles (DSA) Djamel Sersoub, a indiqué à l’APS qu’une première estimation "sommaire" établie par les subdivisions agricoles des localités ravagées par les feux, fait état de 8.800 ha d’arbres fruitiers réduits en cendre, principalement des oliviers et de 100 880 sujets d’élevage (grands ruminants, petits ruminants et avicole).
Selon le détail communiqué par ce même responsable, les feux ont détruit plus de 8.000 ha d’oliviers et 800 autres ha de divers arbres fruitiers. En outre, sur les 100.880 sujets d’élevage, le même bilan provisoire fait état de plus de 200 têtes de bovins, 300 têtes d’ovins, 380 caprins et 100.000 sujets avicoles (poulets de chair et poules pondeuses).
A ces pertes s’ajoutent la destruction par les feux de plus de 10.000 ruches, de 60 bâtiments d’élevage avicole et de 35 bâtiments d’élevage de grands ruminants (étables) selon une première estimation sommaire, a-t-il insisté.
M. Sersoub a indiqué que le recensement réelle des dégâts a commencé ce dimanche, avec la sortie sur le terrain de commissions mixtes composées de cadres et experts de la DSA, de la Caisse régionale de la mutualité agricole (CRMA) et d’experts.