Les prix du pétrole continuaient de baisser, ce mardi, pour le quatrième jour consécutif à cause d'une demande de brut en berne, notamment en Chine. Le baril de Brent s’affichait, ce matin à Londres, à 69,39 dollars, en recul de 0,17% par rapport à la clôture de la veille. "Il est peu probable que la demande augmente de manière significative à court terme", a estimé l'analyste d'Avatrade, Naeem Aslam, qui se réfère aux données partagées, lundi, par le Bureau national des statistiques chinois (BNS).
"Lorsque les résultats sont décourageants dans la deuxième plus grande économie du monde, les investisseurs en tiennent compte", insiste Tamas Varga, de PVM. Le marché sera attentif aux résultats de la prochaine réunion de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) et de leurs alliés via l'accord Opep+ qui se tiendra le 1er septembre.
L'Opep+ conduite par l'Arabie Saoudite et la Russie "ne voit pour l'instant pas la nécessité d'injecter plus de pétrole sur le marché", rapporte Neil Wilson, de Markets.com, "malgré les appels des Etats-Unis à ouvrir les robinets", de quoi apporter un peu de soutien aux cours. "Les nerfs des marchés pétroliers étant à vif, les données sur les stocks de brut de l'API pourraient revêtir plus d'importance que d'habitude, surtout si les stocks augmentent fortement", a expliqué Jeffrey Halley, de Oanda.
La fédération qui regroupe les professionnels du secteur pétrolier aux Etats-Unis, l'American Petroleum Institute (API), publie ses chiffres sur les stocks de brut aux Etats-Unis le mardi en fin de journée. Jugés plus fiables, ceux de l'Agence américaine d'information sur l'Energie (EIA) sont publiés le mercredi.
APS