Le Gouvernement algérien poursuit fermement le processus de consolidation de la construction démocratique de l’Algérie nouvelle avec la consécration de l'Etat de droit et de la justice sociale, à travers notamment l'amendement de la Constitution, la tenue des élections législatives, et la préparation en cours des élections locales.
Dans son discours devant l'Assemblée générale de l'ONU, le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à l'étranger, Ramtane Lamamra, a expliqué que le Plan du gouvernement, adopté il y à quelques jours, consacre le processus de changement démocratique entamé, à travers cinq axes principaux : le renforcement de l’état de droit et la consécration de la bonne gouvernance, la modernisation de la justice, la promotion des libertés, le dialogue, la consultation et l’établissement d’une société civile libre et responsable, ainsi que la liberté de réunion, de manifestation pacifique et de la presse, la lutte contre la corruption, la modernisation de l’administration et de la fonction publique"
"Toutes ces réformes politiques traduisent la volonté du peuple et de l'Etat algériens de renforcer les droits de l'Homme, au sens large, sur l'ensemble du territoire", a-t-il affirmé.
Dans le domaine économique, le ministre a indiqué que le gouvernement algérien "œuvrait à renforcer la relance économique, à moderniser le système bancaire et financier, à réformer le secteur public commercial et la gouvernance des institutions publiques, ainsi qu'à améliorer l’attractivité du climat d’investissement et le cadre de développement des entreprises et de l'entreprenariat".
Le ministre a noté que depuis l'adoption des Objectifs de développement durable, l’Algérie a enregistré des progrès significatifs dans leur réalisation, se classant au premier rang aux niveaux africain et arabe en 2019 dans le classement "Indice de développement durable" sur la mise en œuvre des 17 Objectifs.
Néanmoins poursuit-il, elle "demeure préoccupée par l’exacerbation des problèmes générés par les crises environnementales multiples, notamment le phénomène de désertification qui affecte mon pays depuis plusieurs décennies, l’aggravation continue des catastrophes climatiques telles que les inondations, les sécheresses, la rareté des précipitations et les conséquences économiques et sociales négatives qui en résultent, ainsi que d’autres dommages causés par le changement climatique et le déclin alarmant de la biodiversité".
"En dépit de ses capacités limitées, l’Algérie n’a ménagé aucun effort pour relever les défis posés par ces phénomènes. Les questions environnementales sont devenues un élément important des politiques de l’Etat à différents niveaux et dans divers secteurs", a souligné M. Lamamra.