Mali : les signataires disposés à mettre en œuvre l'Accord de paix et de réconciliation

Les mouvements maliens signataires de l'Accord de paix et de réconciliation, issu du processus d'Alger, ont affirmé samedi leur disposition à mettre en œuvre l'Accord eu égard aux défis auxquels est confronté le Mali aujourd'hui plus que  jamais, a indiqué un représentant des mouvements.

"L'ensemble des parties se sont dites préoccupées quant au retard accusé dans la mise en œuvre de l'Accord et affirment leur entière disponibilité à l'appliquer eu égard aux défis encore plus forts et plus difficiles qu'avant", a déclaré le représentant au terme des consultations abritées samedi à Alger et qui ont réuni le gouvernement malien et les mouvements signataires de l'Accord de paix de 2015.

La délégation malienne composée de différentes parties signataires a "débattu des éventuels mécanismes et meilleurs moyens à même d'accélérer l'application de l'Accord de paix et de réconciliation signé en 2015 à Bamako, a-t-il expliqué, qualifiant ces concertations de "fructueuses et positives".

Le même responsable a, de nouveau, présenté ses remerciements au Président de la République M. Abdelmadjid Tebboune pour l'intérêt particulier qu'il accorde au dossier de la paix et de la réconciliation au Mali et a la région Sahel.

"Les parties maliennes sont disposées à accomplir un rôle positif pour aplanir les obstacles, de manière à faire de l'utopie de la paix et la stabilité une réalité pour les populations de la région", a-t-il conclu.

Le ministre des Affaires étrangères et de la Communauté nationale à  l’étranger, Ramtane Lamamra a reçu, vendredi à Alger, le ministre malien de la Réconciliation nationale et de la Cohésion sociale, le Colonel-major Ismail Wagué, ainsi que les premiers responsables des mouvements signataires de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger.

A été chargé de la réception de la délégation malienne à l'aéroport Houari Boumediène, l'envoyé spécial chargé du Sahel et d'Afrique, Boudjemaâ Delmi.

Ces consultations qui s’inscrivent dans le cadre des efforts de l’Algérie en sa double qualité de chef de file de la médiation internationale et Président du Comité de suivi de l’accord (CSA), visent principalement à permettre aux parties maliennes de donner un nouvel élan au processus de paix et de réconciliation au Mali, dans le prolongement des résultats encourageants de la 45ème session du CSA tenue le 6 octobre à Bamako.  

Monde, Afrique