Le Président du Conseil de la Nation par intérim, Salah Goudjil, a présidé mercredi une réunion consacrée à l’élaboration et l’adoption du calendrier de programmation des travaux du Conseil de la Nation pour la période s’étalant du 23 au 26 Novembre 2020, a indiqué un communiqué de cette institution.
Cette réunion a été consacrée à l’élaboration et l’adoption du calendrier de programmation des travaux du Conseil de la Nation pour la période s’étalant du 23 au 26 novembre 2020 qui seront dédiés à l’examen et au débat du projet de loi de Finances 2021 et du projet de loi relatif à la prévention contre le kidnapping, ainsi que l’examen de la situation des questions orales et écrites et l’étude du projet de budget du Conseil de la Nation pour l’exercice 2021, a précisé la même source.
Au début des travaux, le Bureau du Conseil de la Nation a tenu à exprimer "sa satisfaction aux informations dont a été destinataire l’opinion publique suite aux instructions du Président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, des informations relatives à l’amélioration de son état de santé louange à Allah après l’achèvement de son traitement dans le cadre du protocole sanitaire".
Le Bureau du Conseil qui relève que cette "nouvelle a été une source d’apaisement et de réconfort pour tous les Algériennes et les Algériens, prie Allah l’Omniscient le Tout Puissant pour permettre un très prochain retour de M. le Président au pays afin de poursuivre ses missions nobles et historiques au service de la patrie et de ce peuple digne et fier".
Concernant les derniers développements connus par la zone de démarcation d’El Guergarate, notamment le non-respect criard du Maroc de tout ce qui a trait à la légalité internationale et les résolutions de l’ONU au sujet de la question du Sahara Occidental, le Bureau du Conseil de la Nation dénonce de "la manière la plus vigoureuse qui soit, ces atteintes et dépassements qui sont la parfaite illustration d’une doctrine colonialiste révolue et de rêves chimériques d’expansion dénués de tout fondement ou légitimité historique ou juridique.
Le Bureau du Conseil en appelle aux Nations Unies afin de "faire preuve de célérité en matière de résolution de manière effective de cette question en usant de tous les moyens juridiques, légaux et diplomatiques avec en premier lieu et de manière urgente la désignation d’un envoyé spécial de l’ONU au Sahara Occidental, ce qui contribuera à mettre fin à la situation de blocage qui caractérise le dossier sahraoui".
Un blocage, selon la même source, qui profite à une "seule partie au conflit qui bénéficie du soutien occulte de forces internationales connues et des connivences de ceux qui se proclament frères et amis, et qui contribuent à une injustice commise au détriment d’un autre peuple frère".
Il rappelle à cette occasion que la question Sahraouie "est et demeurera une question de décolonisation et le droit du peuple Sahraoui à l’autodétermination reste un droit inaliénable".
"Il s’agit pour l’Algérie et son peuple, poursuit le Bureau du Conseil de la Nation, d’une question de principe en fidélité à nos principes hérités de notre glorieux passé militant et révolutionnaire".
Au sujet des résultats auxquels ont abouti les enquêtes diligentées par les services de sécurité pour arrêter les auteurs des incendies enregistrés dernièrement dans certaines wilayas du pays, et connaître les vrais tenants et aboutissants de ces actes, le Bureau du Conseil affirme que les "arrestations opérées ces derniers jours par les services de sécurité, ont permis de dévoiler et de confirmer la thèse du complot ourdi par les ennemis de l’Algérie à l’intérieur et à l’extérieur du pays, ceux qui sont habitués à manger à tous les râteliers et dont les positions versatiles visent à obstruer toutes les réformes engagées par l’Etat afin de mener le pays vers un avenir meilleur, par la voie de l’approfondissement de l’acte et de la pratique démocratique participative dont l’objectif principal est la promotion de la citoyenneté à tous les niveaux politique, économique et socio-culturel".
A cet égard, le Bureau du Conseil de la Nation appelle à l’application "la plus rigoureuse de la loi contre les auteurs de pareils actes et contre tous ceux qui veulent nuire à l’unité du pays, sa stabilité et ses potentialités".
Il invite, par ailleurs, les citoyennes et les citoyens à "unifier leurs rangs et soutenir les efforts de l’Etat en matière de lutte contre de tels actes réprouvables et irresponsables".
Il rend à cet effet, un "vibrant hommage à l’Armée Nationale Populaire, digne et méritante héritière de l’Armée de Libération Nationale qui veille sur la préservation de la sécurité et de la sérénité du pays, ainsi qu’à tous les services de sécurité en charge de garantir la paix du pays et la protection du citoyen et de ses propriétés".
Pour ce qui est de la situation pandémique dans le pays, le Bureau du Conseil de la Nation exprime "son inquiétude" devant la "courbe ascendante" enregistrée en matière de cas contaminés par le Coronavirus ainsi que le nombre de décès , invitant les citoyens "à respecter de la manière la plus stricte qui soit", des dispositions du protocolaire sanitaire.
Sur le plan législatif, le Bureau du Conseil de la Nation a décidé de transférer le texte de la loi de Finances 2021 à la commission des affaires économiques et financières qui, à l’occasion de son examen de ce texte, auditionnera le représentant du Gouvernement en l’occurrence le ministre des Finances, le Jeudi 19 Novembre 2020.
Comme il a décidé de transférer le texte de loi relatif à la prévention contre le kidnapping, à la commission des affaires juridiques, administratives, des droits de l’homme, de l’organisation locale, de l’aménagement du territoire et du découpage territorial qui, auditionnera à l’occasion de son examen, dans l’après midi du dimanche 22 Novembre 2020, le représentant du Gouvernement, à savoir le ministre de la Justice, Garde des Sceaux.