Le chef d'état-major de l'Armée gambienne a assuré, mercredi, que ses hommes ne se battraient pas si des troupes africaines intervenaient dans le pays, comme elles ont menacé de le faire en cas d'échec des efforts diplomatiques destinés à convaincre Yahya Jammeh de quitter le pouvoir.
Parmi les pays ayant déployé des soldats, figurent le Nigeria, poids lourd régional, et le Sénégal, unique voisin terrestre de la Gambie.
« Nous n'allons pas nous impliquer militairement. Ceci est une dispute politique », a déclaré Ousman Badjie. « Je ne vais pas impliquer mes soldats dans un combat stupide », a-t-il ajouté.
Plus tôt, le porte-parole de l'armée Sénégalaise, le colonel Abdou Ndiaye, a déclaré que l'ultimatum adressé à Yahia Jammeh, perdant des dernières élections présidentielle en Gambie et à la tête du pays depuis 23 années, « prend fin à minuit » à l’expiration de son mandat.
« Si la solution politique échoue, nous allons engager les opérations en Gambie », a ajouté l’officier, confirmant des mouvements de soldats Sénégalais vers les frontières séparant les deux pays.