Adopté récemment par le gouvernement, le réaménagement de l’architecture des diplômes de l’enseignement professionnel vise à intégrer leurs titulaires dans des secteurs techniques de l’économie et à permettre aux élèves le souhaitant de poursuivre des études plus poussées dans cette spécialité.
S’exprimant, mardi, à l’émission L’Invité de la rédaction de la chaine 3 de la Radio Algérienne, le ministre de l’enseignement et de la formation professionnelle explique que ce nouveau cursus s’adresse aux élèves de l’enseignement moyen admis pour intégrer les lycées.
« Malheureusement », déclare M. Mohamed Mébarki, celui-ci n’a pas répondu à ces objectifs visant à amener le tiers (1/3) parmi eux à choisir la filière de l’enseignement technique, « extrêmement importante » pour le développement économique du pays.
De l’architecture des diplômes, le ministre explique que l’enseignement professionnel permet à ses diplômés, soit de trouver immédiatement à s’insérer dans des postes technique de l’économie, soit à poursuivre des études professionnelles supérieures.
Il explique, également, que contrairement au passé, la nouvelle réorganisation ne prévoit, « dans une première étape », que la délivrance d’un seul diplôme de l’enseignement professionnel, précisant qu’il ne s’agit pas d’un bac professionnel mais d’un diplôme équivalent à celui du grade de technicien supérieur de niveau 4, en attendant, ajoute-t-il, une troisième étape consistant en la création d'un diplôme professionnel « de niveau 6 ».
M. Mébarki confirme, d’autre part, qu’à travers la nouvelle réorganisation des diplômes de l’enseignement professionnel, c’est une « passerelle » qui a été établie entre le secteur de l’Education nationale et celui de l’enseignement professionnel.
Selon lui, cette passerelle a été créée pour diminuer les déperditions scolaires et permettre aux élèves peinant à continuer dans le système général, « à glisser » vers l’enseignement professionnel, parce que les diplômes « sont dupliqués même s’il ne s’appellent pas de la même manière »