Lucas Alcaraz n’est plus l’entraineur de la sélection nationale de football. Le technicien espagnol a été limogé ce mercredi par la Fédération algérienne de Football (FAF) à l’issue de la réunion de son Bureau Fédéral tenue au Centre technique de Sidi Moussa (CNT).
Ce qui été dans l’air depuis quelques temps est désormais officiel. Lucas Alcaraz ne sera pas sur le banc de l’Algérie le 10 novembre prochain face au Nigéria. Selon l’APS, l’entraineur espagnol a été remercié par la FAF, reste maintenant à "trouver les modalités de la meilleure formule pour une séparation à l'amiable".
A l’image de ses prédécesseurs, le technicien espagnol n’a pas donné satisfaction. En effet, sur les 5 matchs où Alcaraz a dirigé les Fennecs, 4 officiels et 1 amical, l’Algérie a perdu ses 3 rencontres de qualification pour le Mondial 2018, elle a en revanche remporté son premier match des éliminatoires de la Coupe d’Afrique 2019, face au Togo (1-0), et un autre en amical contre la Guinée à Blida (2-1).
En effet, sur les 5 matchs où Alcaraz a eu à diriger les Fennecs, 4 officiels et 1 amical, l’Algérie a perdu ses 3 rencontres de qualification pour le Mondial 2018. Elle a, en revanche, remporté son premier match des éliminatoires de la Coupe d’Afrique 2019, face au Togo (1-0), et un autre en amical contre la Guinée à Blida (2-1).
Même si la qualification pour le rendez-vous russe n’a jamais fait partie des objectifs assignés par la FAF, le technicien ibérique n’a jamais réussi à convaincre par ses choix tactiques et par le jeu développé par les camarades de Hanni.
Ainsi, « le plus grand défi de sa carrière », comme il l’a déclaré lors de sa première sortie médiatique, a tourné court après seulement 6 moins passés comme entraineur de la sélection algérienne. Sa première expérience en tant que sélectionneur national a été un véritable échec pour un entraineur habitué, faut-il le rappeler, des échecs et des limogeages.
La défaite de trop
La dernière défaite de l’Algérie enregistrée face au Cameroun (2-0) pour le compte de la 5e et avant-dernière journée des éliminatoires du Mondial 2018 a scellé le sort d’Alcaraz. Au moment où il jouissait, pour un moment encore, de la pleine confiance du président de la FAF, Kheireddine Zetchi, l’ancien coach de Grenade a joué ses dernières cartes lors de ce match perdu face aux Lions Indomptables alors qu’il se savait en sursis.
De son côté, Zetchi, contrairement à ses habitudes, n’a pas raté l’occasion de critiquer son entraineur après ce quatrième revers de suite lors des éliminatoires de la Coupe du monde, dimanche dernier, lors de son passage dans l’émission Studio Foot sur Echourouk News. Le président de la FAF a même parlé d’une grosse crise de confiance des joueurs au sein de l’équipe, indiquant également, à qui veut l’entendre, qu’aucun joueur de l’EN n’est mis à l’écart.
Zetchi est même allé plus loin que ça en reconnaissant, pour la première fois, que le recrutement de Alcaraz n’était pas le bon choix.
Le bricolage continue
Une fois de plus, la sélection nationale se retrouve sans entraineur. A l’heure où plusieurs nations célèbrent leurs qualifications pour le Coupe du monde 2018, l’Algérie revient, une nouvelle fois, au point de départ.
En l’espace de trois années, l’Algérie a consommé quatre entraineurs, du jamais vu dans l’histoire du football national. En dépit du changement opéré à la tête de la FAF, à la suite de la nomination de Zetchi comme grand patron à la place de Raouraoua, n’a rien changé à la situation de l’EN.
La valse des entraineurs à Sidi Moussa a débuté le 03 avril 2016 après le départ volontaire du Français Christian Gourcuff. Elle a continué avec la séparation à l’amiable avec le Serbe, Milovan Rajevac, intervenue le 11 octobre 2016 et s’est poursuivie avec la démission du Belge, Georges Leekens, le 24 janvier 2017, au lendemain du fiasco de la CAN 2017.
Un gros camouflé pour Zetchi
Pour sa première grosse décision, et action, depuis sa nomination à la présidence de la FAF, le locataire de Dely Ibrahim a raté son casting. Intiment convaincu qu’Alcarza allait être le « messie » tant attendu pour le Club Algérie, Zetchi ne peut que constater les dégâts alors que beaucoup de voix se sont élevées, au sein même de son BF, pour critiquer son choix et dénoncer une décision unilatérale du big boss de la FAF.
Une première erreur dont il faut tirer les enseignements afin de ne pas se louper dans la perspective de trouver un nouvel entraineur pour l’Algérie.