Les nouveaux promus en Ligue 2 sont autorisés à garder leur statut amateur, tout en bénéficiant de tous les avantages accordés aux clubs professionnels, a indiqué la Ligue de football (LFP).
Le football algérien est passé au mode professionnel depuis l'été 2010, mais l'expérience fait face à de nombreux obstacles, notamment sur le plan financier.
Pratiquement toutes les sociétés sportives des clubs des deux Ligues professionnelles font l'objet d'accumulation des déficits, de dégradation de l'actif net, d'un fort endettement dont 80% exigible à court terme, ainsi que du non respect des engagements contractuels vis-à-vis des joueurs en l'absence de trésorerie, a souligné le conseil d'administration de la LFP à l'issue de sa dernière réunion tenue en fin de semaine passée.
Face à cette situation, le président de la Fédération algérienne de football (FAF), Mohamed Raouraoua, avait conseillé à plusieurs reprises, aux clubs de Ligue 2 incapables de suivre le rythme du professionnalisme de retrouver leur statut amateur.
Un conseil qui n'a pas été pris en compte par la quasi totalité des clubs, puisque seule l'Amel Boussaâda est revenue à son statut initial.
Si les concernés tiennent à leur statut professionnel, c'est parce qu'ils espèrent bénéficier des mesures d'accompagnement du professionnalisme décidées par l'Etat, mais qui tardent à être concrétisées, selon les présidents des clubs eux mêmes.
La Ligue 2 accueillera lors de la prochaine saison 2014-2015 trois nouveaux promus : le RC Relizane, l'ESM Koléa et le DRB Tadjenant.