L’Union européenne (UE) s’est félicitée du renouvellement de six mois du mandat de la MINURSO dans la résolution 2468 du Conseil de sécurité, tout en réitérant son soutien aux efforts de l'Envoyé onusien Horst Kohler pour parvenir à une solution qui pourvoit à l’autodétermination du peuple du Sahara occidental.
"L'Union européenne se félicite du renouvellement du mandat de la MINURSO", de six mois jusqu’au 31 octobre prochain, dans la résolution 2468 du Conseil de sécurité adoptée le 30 avril, a indiqué une porte-parole de l'UE dans une déclaration, soutenant que la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (Minurso) joue un rôle important en assurant la stabilité sur le terrain et en appuyant le processus des Nations Unies pour le règlement du conflit au Sahara occidental.
L'UE, selon la même source, soutient les efforts déployés par l'Envoyé personnel du secrétaire général pour le Sahara occidental, l'ancien président allemand, Horst Kohler, en vue de parvenir à une solution politique juste, durable et mutuellement acceptable qui permettra l'autodétermination du peuple du Sahara occidental dans le cadre des principes et objectifs de la Charte des Nations Unies.
Le Conseil de sécurité a prorogé mardi le mandat de la MINURSO de six mois jusqu’au 31 octobre prochain, réitérant le droit du peuple sahraoui à l’autodétermination.
Par 13 voix pour et deux abstentions (la Russie et l’Afrique du Sud), l’instance suprême des Nations Unies a adopté un projet de résolution appelant les parties au conflit, le Maroc et le Front Polisario, à reprendre les négociations sous les auspices des Nations Unies sans pré-conditions et de bonne foi.
La résolution demande aux parties au conflit de coopérer pleinement avec la MINURSO, y compris en ce qui concerne sa liberté d’interagir avec tous ses interlocuteurs, et de prendre les mesures voulues pour garantir une totale liberté de circulation au personnel des Nations Unies dans les territoires sahraouis.
L’émissaire onusien n’a pas pu accéder aux interlocuteurs sahraouis dans les territoires occupés ce qui a limité, selon le secrétaire général, sa capacité d’évaluer en toute indépendance la situation dans les territoires occupés.