Prévu pour lundi, le troisième round de pourparlers inter malienne a été reporté à mardi pour permettre à toutes les délégations des parties maliennes de participer. Tous les observateurs ont salué cette initiative et espèrent son aboutissement à un véritable processus de paix.
En plus des parties en conflit, la CEDEAO, l’ONU, l'UA, l'OCI, l'UE, le Burkina Faso, la Mauritanie, le Niger, le Tchad et le Nigeria, prendront part au dialogue en tant que parties de la médiation. Pour rappel, les négociations se sont bien déroulées jusque là. "Une feuille de route" et une "déclaration de cessation des hostilités" avaient été signées en juillet dernier au terme de la phase initiale des pourparlers, en vue de préparer les conditions nécessaires pour l'émergence d'une solution globale et négociée du problème des régions nord du Mali.
Lors de la réunion préparatoire du 3e round de négociations, le ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a rendu hommage à l'ensemble des parties maliennes ayant répondu à l'invitation pour y assister.
Le ministre malien des Affaires étrangères, de l'Intégration africaine et de la Coopération internationale, Abdoulaye Diop, soutenant que le processus de dialogue "avance et fait des progrès", a renouvelé la confiance de son pays à l’Algérie qui, a-t-il affirmé, conduit la médiation entre les parties maliennes avec beaucoup de dextérité, de patience et d'efficacité".
A la veille de la reprise des négociations, le Conseil de sécurité de l'ONU avait, pour sa part, appelé les parties maliennes à "négocier de bonne" foi pour parvenir à un accord de paix durable.