Le ministre Malien de la Réconciliation nationale, Zahabi Ould Sidi Mohamed, a affirmé, hier, à Bamako, que le gouvernement Malien et les groupes armés sont engagés, à Alger, dans un processus de paix irréversible.
« Nous sommes dans un processus qui est irréversible parce que accepté par toutes les parties », a-t-il ajouté, insistant sur le respect du cessez-le-feu et l'arrêt « des actes de provocation pour parachever ce processus et l’amener à son terme ».
« Aujourd'hui, tous les Maliens ont le regard tourné vers ce processus et souhaitent une sortie de la crise », a ajouté le ministre lançant un appel aux mouvements armés, « afin qu'ils n’entrent pas dans des spirales de provocation », et à toutes les parties sur le terrain pour un respect du cessez-le-feu.
« Nous sommes à la veille d'aboutir à un accord, c'est une question de semaines. J'aimerais que nous capitalisions ce début de dialogue et de restauration de la confiance, « cette question ne pouvant être résolue que par le dialogue », a-t-il souligné.
Le ministre a, encore, rappelé que les principes de base d’unité nationale, d'intégrité territoriale et de caractère laïc de la République du Mali, « ne sont pas négociables ».
Lors de cette conférence de presse, le ministre Malien des Affaires étrangères, Abdoulaye Diop, a indiqué, de son coté, que le document en discussion n'est ni un préaccord, ni un accord. « Il s'agit d'un ensemble d'éléments constitués pour aller vers un accord de paix global et définitif », a-t-il indiqué.
Il a souligné qu’il s’agit d’un document important pour le Mali en ce sens qu’il n’y est fait mention « ni du fédéralisme, ni de l'autonomie ».