Le sommet du Conseil de paix et la sécurité (CPS) de l’Union africaine sur la Libye et le Sahel s’est ouvert samedi, à Addis Abeba, en présence de plusieurs chefs d’Etat africains et du Secrétaire général de l’ONU. Le Président de la République, Abdelmadjid Tebboune, y prend part en marquant sa deuxième sortie à l'étranger aprés la réunion de Berlin sur la Libye.
Le sommet, qui intervient conjointement avec le 33 ème Sommet ordinaire de l'Union africaine (UA), tentera de juguler les crises au Sahel et en Libye, a pour objectif de sécuriser une démarche africaine adaptée qui aidera à fixer le cessez-le-feu, le respect de l’embargo sur les armes et la cessation des interférences en Libye.
Pour le Sahel, il est question de provoquer un sursaut de la communauté internationale face à la menace terroriste dans cette région.
Intervenant à l’ouverture de cette réunion, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a déclaré que sans la mise en œuvre de l’accord de paix et de réconciliation au Mali, issu du processus d’Alger, "il ne saurait y avoir de salut pour toute la région".
Le SG de l’ONU a expliqué que la crise au Sahel nécessite une "approche globale qui ne doit se borner au seul aspect sécuritaire".