Quelle réforme pour l’université Algérienne ? Le ministre de l’enseignement supérieur, Chems Eddine Chitour préconise une réforme «par étapes». «Il faut aller par étapes et commencer d’abord par faire un état des lieux. Situer où nous en sommes et choisir une perspectives», déclare-t-il sur les ondes de la radio Chaine 3.
Reçu ce dimanche dans l’émission l’Invité de la rédaction, le ministre a indiqué que sa stratégie ne vise pas à faire table rase mais se donne plutôt des objectifs concrets à la portée de l’université algérienne.
Plus précis, le ministre explique que l’un des premiers objectifs de son département est d’harmoniser le niveau d’enseignement au niveau national. «Nous voulons, d’abord, faire en sortes que le niveau de l’université de Bab Ezzouar et de Tamanrasset soit équivalent», affirme le ministre qui préconise une démarche de renforcement des jeunes universités.
Toujours dans le chapitre des réformes, le ministre compte bien entres autres de séparer la responsabilité pédagogique de la gestion administrative et d’adapter l’université à l’évolution économique et sociale du pays.