La chute des prix du pétrole sur le marché mondial n’inquiète pas l’Algérie. Le ministre de l’énergie et des mines, Youcef Yousfi a indiqué que «la chute des prix n’a aucun impact sur l’économie nationale ni sur les projets de Sonatrach». Invité de la Chaine I de la radio nationale, le premier responsable du secteur a toutefois souligné l’urgence de diversifier l’économie pour en finir avec la dépendance aux hydrocarbures.
M. Yousfi, qui s'attend à ce que les recettes de la Sonatrach atteignent les 60 milliards de dollars à la fin de l'année en cours, explique le reflux des cours pétroliersl, enregistré dernièrement, essentiellement par la disponibilité de l’offre dopée par la production américaine. «D’autres facteurs géopolitiques ont également influé sur le cours des prix» a-t-il ajouté. La réunion ordinaire de l’Opep qui se tiendra le 27 novembre 2014 va réserver une grande part des débats Pour cerner cette situation et discuter des perspectives à donner aux pays producteurs.
Exploitation du premier gisement offshore à partir de 2015
L’Algérie a pris toutes les dispositions, rassure l’invité de la Chaine 1. Elle travaille à augmenter la production pétrolière et gazière par l’exploration de nouveaux gisements et de nouvelles énergies non-conventionnelles.
A ce propos le ministre a indiqué que l’Algérie va augmenter sa capacité de production gazière de 40% au cours des 5 prochaines années. Pour cela plusieurs projets d’exploration ont été lancés avec des partenaires étrangers. Pour ce qui est des nouveautés, le ministre a fait savoir que, durant les 9 premiers mois de l’année en cours, la Sonatrach a découvert de nouveaux gisements d’une capacité de 1,5 milliard de baril de pétrole. Ce qui permettra au pays d’augmenter ses réserves, explique Yousfi. Toujours dans le même ce sillage, le ministre a annoncé que la Sonatrach se prépare à forer, en 2015, le premier puits de pétrole en mer.