Les électeurs égyptiens se rendaient samedi aux urnes pour élire leurs députés parmi environ 4.000 candidats indépendants et huit listes, lors d'un scrutin en deux phases, rapportent les médias locaux.
Quelques 63 millions d'électeurs, sur une population de 101 millions, sont appelés à renouveler leur Parlement en élisant 568 députés sur un total de 596.
Les 28 restants seront nommés par le président Samedi matin, les bureaux de vote, placés sous protection de la police et de l'armée, selon des images de la télévision d'Etat, ont ouvert leurs portes aux électeurs qui portaient des masques en raison de la pandémie de coronavirus qui a fait près de 6.200 morts en Egypte et contaminé environ 106.000 personnes.
A Guizeh (ouest du Caire), des minibus arborant les portraits des principaux candidats sont passés dans les rues en diffusant des chansons nationalistes, selon la même source.
Depuis plusieurs semaines, des posters géants à l'effigie des candidats -- environ 4.000 indépendants et huit listes -- ont bourgeonné.
Ces derniers, dont beaucoup se représentent, font campagne par sms et à grand renfort de vidéos en ligne.
Compte tenu du nombre "limité" de candidatures d'opposition, des sondages prédisent une victoire de la coalition progouvernementale menée par le parti "Mostakbal Watan" ("Futur d'une nation").
Le scrutin législatif aura lieu en deux phases: la première couvrant 14 gouvernorats et la seconde, début novembre, les 13 restants.
Les seconds tours auront lieu en novembre et décembre.
Les résultats définitifs seront dévoilés le 14 décembre et les nouveaux députés prendront leurs fonctions en janvier 2021, à la fin du mandat de l'actuel Parlement.
Elue en 2015, la chambre basse est dominée à une écrasante majorité par des partisans du président Abdel Fatah al Sissi.
Le "bloc des 25/30" représentant l'opposition y est très minoritaire.