Les forces de l'occupant marocain poursuivent l'escalade dans les territoires occupés et imposent un siège sécuritaire fortifié autour des domiciles des militants pour les droits de l'Hommes au Sahara occidental, tout en exerçant, par tous les moyens, la répression, la terreur et l'intimidation, selon des sources médiatiques.
Dans une déclaration à l'APS, la militante Ouaara Sid Brahim Khaya a rapporté avoir été passée à tabac, le 31 janvier dernier, par les forces de l'occupant marocain qui ont assiégé son domicile à Boujdour occupée, suite à quoi elle ne peut plus se tenir debout en raison des violences subies.
A noter que la police marocaine interdit, selon la militante, toute visite à son domicile, ose réprimer et offenser ses camarades venus, brandissant des drapeaux sahraouis, s'enquérir de son état de santé, avant de les passer, elle et Zineb M'barek Babi, à tabac.
D'un ton larmoyant, la militante a déploré l'état de son corps, suite aux coups de pied et coups de poing qui font qu'elle se déplace difficilement, toutefois, "nous demeurons résistantes et combattantes et poursuivrons notre défense jusqu'au recouvrement de l'indépendance et la libération de toutes les parcelles de la République sahraouie", a-t-elle souligné.
D'autres camarades à Khaya, qui se trouve encerclée pour le 76 jour consécutif en compagnie de sa sœur Zineb et des membres de sa famille, avaient été exposées, dimanche dernier, aux injures et insultes par les forces marocaines.
Malgré les représailles et la répression, les militantes sahraouies ne baissent pas les bras et accompagnent aussi bien les combats que les activités pacifiques que mènent les Sahraouis partout où ils se trouvent.
Les activistes et journalistes sahraouis tentent, quant à eux, de faire entendre la voix de tout un peuple et mettre au grand jour les violations perpétrées à son encontre.
Une situation qui perdure malgré le blackout militaire et médiatique imposé par le régime marocain, le but étant d'occulter les graves violations des droits de l'Homme.