Pas moins de cinq visioconférences internationales, de soutien au peuple sahraoui seront organisées à partir de demain 19 février, indique Said Ayachi, Président du Comité National Algérien de solidarité avec le peuple sahraoui, qui était, jeudi matin, l’invité de la rédaction de la Chaine 3 de la Radio Algérienne.
M. Ayachi précise que le mouvement international se mobilise encore plus en ce moment, notamment après les récentes « pratiques ignobles » commises par le régime marocain contre le peuple sahraoui.
Au programme de cette campagne de solidarité, une première visioconférence internationale, dont la plateforme se trouve en Espagne, sera organisée ce vendredi autour des droits de l’homme au Sahara Occidentale. « Nous aurons une autre, le 24 février, à l’échelle africain dont la plateforme se trouvera à Pretoria, en Afrique du sud ». Le lendemain, soit le 25 février, ajoute-t-il, une autre manifestation du genre aura lieu à partir du Venezuela et enfin « nous aurons une visioconférence européenne, le 6 mars prochain, pour exprimer le soutien de la communauté internationale au le peuple sahraoui ».
L’invité affirme, à ce propos, que le Comité National Algérien de solidarité avec le peuple sahraoui participera à toutes ces conférences. «Etant catalogué comme le pays qui soutient fermement les sahraouis, du fait que nous accueillants les réfugiés depuis 45 ans », l’Algérie prendra part d’une façon active à cette campagne.
M. Said Ayachi rappelle que son comité mène un combat de soutien, de mobilisation et surtout d’information autour du dossier sahraoui, puisque, avance-t-il, « tout le monde n’est pas au même niveau d’information en ce qui concerne ce conflit, surtout lorsqu’on sait que le Maroc mène une guerre de désinformation ».
« La situation des droits de l’homme est désastreuse. Le Maroc viole les droits de l’homme sous différentes formes », alerte-t-il, en appelant l’Union Africain d’agir vite en se réappropriant le dossier qui a été toujours le sien afin de trouver une solution définitive à ce dossier, conclut-il.