La ministre espagnole des Affaires étrangères, Arancha Gonzalez Laya, a réaffirmé, mercredi, la position "constante" de l'Espagne concernant le conflit au Sahara occidental basée notamment sur "le respect des résolutions des Nations Unies".
Devant le Congrès des députés, chambre basse du parlement espagnol, Mme Ganzalez, a souligné que la position de l'Espagne sur le Sahara occidental est "constante, n'a pas changé et ne changera pas et est basée sur le multilatéralisme, le respect des normes internationales et des résolutions de l'ONU".
La ministre répondait aux questions du parti populaire (PP) et du parti basque (Bildu) sur la crise avec le Maroc.
En mai dernier, des milliers de migrants, dont de nombreux mineurs, ont afflué illégalement dans l'enclave de Ceuta.
La plupart ont été refoulés mais plus de 1.000 mineurs marocains y sont restés.
Selon des médias marocains, plus de 90% des familles auraient refusé leur retour au Maroc.
Les autorités de Ceuta ont accusé le Maroc d'avoir manipulé les mineurs afin d'exercer une pression sur Madrid suite à l'accueil par l'Espagne du président sahraoui, Brahim Ghali pour des soins.
La question de l'hospitalisation du président Ghali, qui a quitté le territoire espagnol le 2 juin dernier, a été, selon le Front Polisario " instrumentalisée par le Maroc pour régler des comptes et faire chanter le gouvernement espagnol", qui a exprimé son rejet de la décision de Trump de reconnaitre la prétendue souveraineté du Maroc sur le Sahara Occidental.
Les responsables sahraouis affirment qu'en arrière plan de ce prétexte se trouve "la frustration" du royaume marocain quant au refus de la communauté internationale d'approuver la décision de l'ex-président américain.
APS