Nazih Berramdane, conseiller du président de la République, chargé du Mouvement associatif et de la Communauté nationale à l'étranger, a entamé une tournée en France depuis le 19 août 2021 et se poursuivra jusqu'au 23 du même mois.
M. Berramdane qui a tenu une réunion avec les représentants du mouvement associatif de la diaspora algérienne établie à Marseille et à Lyon, a mis l'accent sur "la volonté sincère des Pouvoirs publics, notamment le président de la République d'úuvrer pour le renforcement des liens forts qui existent entre la communauté nationale à l'étranger et la mère-patrie".
Des "liens forts et particuliers" démontrés par l'élan de solidarité, sans précédent, qui s'est manifesté lors de la double propagation meurtrière du COVID-19 et des feux de forêts à travers le pays.
M. Berramdane a également exhorté la diaspora algérienne à "mieux s'organiser de manière à constituer une force capable de défendre ses propres intérêts dans le pays d'accueil, d'apporter sa contribution aux efforts de développement qui ont lieu dans son pays d'origine et permettre aux autorités algériennes d'assurer un meilleur accompagnement".
Au cours de ces rencontres, il a écouté les préoccupations de la diaspora qui s'articulent notamment autour des questions culturelles, le rétablissement des liaisons aériennes et maritimes de et vers l'Algérie, le rapatriement des dépouilles mortelles et la facilitation de l'acheminement des dons.
A ce titre, M. Berramdane a fait savoir que sa démarche "dénote tout l'intérêt que le président de la République accorde à cette catégorie de compatriotes" et vise à "établir des passerelles de communication, marquées par la transparence et la crédibilité".
C'est pourquoi, a t-il souligné, "le président de la République insiste sur le caractère scientifique et non politique des motifs qui expliquent les décisions de fermeture et de réouverture graduelle des frontières liées à la Covid-19", ajoutant que ces décisions "ont donné des résultats probants, dans la mesure où elles ont permis de constater une baisse sensible des cas de contamination, la reprise de l'année scolaire et universitaire et bien d'autres commodités".
M. Berramdane a indiqué, à ce propos, que "des avancées" sont constatées avec la réouverture progressive des frontières, relevant que "l'on est passé d'une fermeture totale des frontières à une ouverture partielle avec confinement de 5 jours puis à une suppression de l'obligation de confinement, et nous restons optimistes quant à l'avenir, notamment en ce qui concerne le rétablissement de plusieurs autres vols de et vers la France".
S'agissant de la question de rapatriement des dépouilles mortelles vers l'Algérie, M. Berramdane a précisé qu'il s'agit d'une "décision claire" du président de la République par laquelle l'Etat s'est engagé à "prendre en charge le transfert des dépouilles des Algériens décédés à l'étranger", affirmant qu'il est "du devoir de toutes les administrations publiques de respecter rigoureusement cet engagement".
Le Conseiller du président de la République a souligné que "l'Algérie nouvelle a besoin de tous ses enfants, qu'ils soient en Algérie ou à l'étranger, et de toutes ses compétences pour qu'elle soit construite sur de nouvelles bases solides où la diaspora algérienne aura sa place et son mot à dire dans toutes les sphères de la vie publique".