Les autorités palestiniennes ont appelé la communauté internationale à faire pression sur les autorités d'occupation israéliennes pour qu'elles libèrent immédiatement la détenue palestinienne âgée de 25 ans, Anhar al-Deek, enceinte de neuf mois, selon des médias.
Dans un communiqué relayé samedi par l'agence de presse palestinienne (WAFA), le Commissaire général aux relations internationales Rawhi Fattouh, a appelé la communauté internationale à "intervenir d'urgence et d’obliger l'occupant à la libérer, à suivre son état de santé, lui permettre d’accoucher hors de la prison et à mettre fin à ses souffrances ainsi que toutes les femmes détenues, en particulier celles présentant des soucis de santé".
Il a souligné que la communauté internationale doit tenir le colon pour responsable de ses diverses formes de violence et de torture contre les prisonniers, et des violations conventions internationales, en particulier les Troisième et Quatrième Conventions de Genève de 1949, la Convention de Vienne et la Conférence de La Haye de 1907, la Charte des Nations Unies et les résolutions internationales de 1960.
En outre, le responsable palestinien, a demandé aux autorités de l'occupation de répondre aux besoins humanitaires des détenues, de mettre un terme aux politiques de torture et d'oppression, de négligence médicale délibérée, d'abolir la détention administrative et de mettre fin à la politique d'isolement cellulaire, parmi autres droits garantis par le droit international et humanitaire.
La prisonnière Anhar Al-Deek, mère d'une petite fille, est originaire du village de Kafr Ni’ma, situé à l'ouest de Ramallah, devrait accoucher par césarienne pendant sa détention Elle avait été arrêtée le 8 mars alors qu'elle était enceinte de trois mois et placée dans des conditions très difficiles sans aucune considération pour son état.
Onze mères sur 40 prisonnières palestiniennes sont actuellement détenues pour leurs activités politiques.
APS