Le pétrole continuait de baisser, aujourd’hui en Asie, après les déclarations du secrétaire général de l'Opep réfutant la responsabilité du cartel dans la dégringolade des cours, mais le Brent continue de maintenir au-dessus des 60 dollars le baril.
Le baril de référence (WTI), pour livraison en janvier, perdait 25 cents, à 57,56 dollars alors que celui du Brent, pour livraison en janvier, cédait d’un cent, à 61,84 dollars.
Depuis la mi-juin, date de leur dernier pic, les cours du WTI ont perdu près de la moitié de leur valeur en raison de la surabondance de brut sur le marché et d'une demande en berne sur fond de conjoncture morose en Europe et de ralentissement de la croissance en Chine.
Les cours ont subi, coup sur coup, la réduction annoncée, vendredi, des prévisions de l'Agence internationale de l'Energie (AIE) pour la demande mondiale en 2015 et les déclarations, hier, du secrétaire général de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), Abdallah Al-Badri, imputant la chute des prix à la « spéculation » et non à un problème d'offre excédentaire.
Dans son rapport mensuel, l'AIE a réduit ses prévisions de croissance de la demande pour 2015, à 93,3 millions de barils/jour, contre une anticipation précédente de 93,6 barils/jour, qu’elle a expliqué par une reprise plus timide que prévu de la croissance mondiale l'an prochain, dans un contexte de surabondance de l'offre.
Vendredi, le baril de référence (WTI) avait chuté de 2,14 dollars sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) après l'annonce de l'AIE, pour s'établir à 57,81 dollars. A Londres, le Brent avait aussi fini en baisse, à 61,76 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE).