Les prix du pétrole continuaient de grimper, mardi, en cours d'échanges Européens, après avoir atteint pour le Brent leur plus haut niveau en près de deux mois, portés par le retour des investisseurs et des perturbations du côté de l'offre Libyenne et Irakienne.
Vers 11H20 GMT, le baril de Brent de la mer du Nord pour livraison en avril valait 61,97 dollars sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres, en hausse de 57 cents par rapport à la clôture de lundi. La référence Européenne du brut a atteint lundi son plus haut niveau depuis le 22 décembre 2014, à 62,57 dollars le baril.
Dans les échanges électroniques sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de "light sweet crude" (WTI) pour la même échéance gagnait 33 cents à 53,11 dollars.
Les cours du pétrole semblaient être soutenus depuis le début de la semaine par le retour de l'appétit des investisseurs pour la matière première, selon plusieurs analystes.
Les prix du Brent, la référence Européenne du brut, ont gagné près de 30% depuis leur plus bas cette année, atteint le 13 janvier, lorsque le baril de Brent valait 45,19 dollars, et était au plus bas depuis mi-mars 2009.
Les analystes de Commerzbank estimaient de leur côté que les cours pourraient continuer de grimper, car en plus de l'optimisme des investisseurs les cours du pétrole sont également aidés par des perturbations de la production d'or noir, notamment en Libye et en Irak.
« Les sites pétroliers en Libye sont sujets à des actes de sabotages réguliers, ce qui a même poussé la compagnie pétrolière nationale Libyenne à demander plus de protections pour ses sites », soulignaient-on chez Commerzbank.