La Compagnie nationale Libyenne de pétrole (NOC), a annoncé, mercredi, « l'état de force majeure » dans 11 champs pétroliers du centre du pays, après la multiplication des attaques contre les sites de cette région rendant la production incertaine.
L'état de « force majeure », invoqué dans des circonstances exceptionnelles, permet une exonération de la responsabilité de la NOC en cas de non-respect des contrats de livraison de pétrole.
La NOC a évoqué dans un communiqué les attaques perpétrées ces derniers jours notamment contre les champs d'Al-Mabrouk et Al-Bahi.
Des gardes des installations pétrolières ont annoncé, mardi, que des terroristes islamistes s'étaient emparés de ces deux champs situés à quelque 200 km au sud de Syrte (environ 500 km à l'est de Tripoli).
La NOC a indiqué qu'elle était obligée de déclarer dans l'urgence « l'état de force majeure » sur 11 champs pétroliers : Al-Mabrouk, Al-Bahi, Al-Dahra, Al-Joufra, Tibesti, Al-Ghani, Al-Samah, Al-Baïda, Al-Waha, Al-Dafa, Al-Naqa et toutes les stations liées à ces champs.
Elle a menacé par ailleurs de « fermer tous les champs et ports pétroliers » du pays au cas où la sécurité ne s'améliorait pas sur les sites.