Dans une interview publiée samedi sur le site web de l'hebdomadaire français Paris Match, le président tunisien Béji Caïd Essebsi a admis qu'il y avait eu des défaillances dans le dispositif de sécurité
«En amont, la police et le renseignement n'ont pas été assez systématiques pour assurer la sécurité du musée», a déclaré BCE. Toutefois, Il a souligné que les services de sécurité «ont réagi de manière très efficace pour terminer rapidement l'attaque au Bardo, évitant certainement des dizaines de morts supplémentaires si les terroristes avaient pu déclencher leurs ceintures d'explosifs».
Les déclarations de BCE confirment celle du vice-président de l'Assemblée tunisienne, Abdelfattah Mourou, qui avait indiqué que les quatre gardes chargés de sécuriser le Parlement, mitoyen du musée, n'étaient pas à leur poste au moment de l'attaque.
Contacté par Lynda Bédar, journaliste de la Radio Algérie International (RAI), Sofiane Benferhat, rédacteur en chef du journal tunisien le Temps évoque une nécessaire réorganisation des services de police et de renseignement.