Burundi : assassinat du bras droit du président Nkurunziza

Le général Adolphe Nshimirimana, bras droit du président du Burundi, Pierre Nkurunziza, et chef de la sécurité intérieure, a été tué, dimanche à Bujumbura, dans une attaque à la roquette, ont annoncé des sources officielles. 

Ancien chef d'état-major de l'armée, présenté comme le numéro deux du régime, le général Nshimirimana a été victime d'une attaque contre sa voiture en fin de matinée dans la capitale Burundaise, ont indiqué des temoins. 

Sa mort a été confirmée peu après l'attaque par le chef de la communication de la présidence, Willy Nyamitwe : « j'ai perdu un frère, un compagnon de lutte, la triste réalité c'est que le général Adolphe Nshimirimana n'est plus de ce monde », a-t-il indiqué.

Cette disparition intervient une semaine après la proclamation de la victoire à la présidentielle du sortant Pierrre Nkurunziza, pour un troisième mandat dénoncé par l'opposition et la société civile du Burundi.

Le mouvement de contestation contre ce troisième mandat a été émaillé depuis la fin avril de violences qui ont fait une centaine de morts et poussé quelque 170.000 personnes, selon l'ONU, à fuir dans les pays voisins. 

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