La nomination, par l’Union africaine, d’un envoyé spécial au Sahara occidental est à l’origine de nouvelles attaques verbales, voire des insultes marocaines à l’égard de l’Algérie. Celle-ci regrette les déclarations du chef de la diplomatie marocaine.
« Les propos outrageants tenus par un membre du gouvernement marocain contre l’Algérie constitue une dérive et dénote une frilosité qui ne sied pas aux relations des deux pays frères et voisins », affirme le porte-parole du ministère algérien des affaires étrangères, Abdelaziz Ben-Ali Chérif, hier dans sa déclaration à l'APS.
Le chef de la diplomatie marocaine a qualifié de « minable » l’attitude de l’Algérie dans le dossier du Sahara occidental l’accusant d’être derrière la nomination, le 1er juillet dernier, d’un envoyé spécial de l’UA pour ce territoire occupé.
Pour le président de la plate-forme européenne des mouvements de solidarité avec le peuple sahraoui, Pierre Galant, cette nomination en la personne de l’ancien président mozambicain, Joaquim Alberto Chissano, est une procédure logique.
De son côté, Said Layachi, président du comité national algérien de soutien au peuple sahraoui, a souligné que « les propos du ministre des Affaires étrangères marocain sont indignes d’un rang d’un diplomatique ».