Le Conseil des ministres des Affaires étrangères de l'Organisation de la coopération islamique (OCI) réuni les 18 et 19 octobre à Tachkent en Ouzbékistan, a souligné l'importance de "promouvoir l'éducation dans les pays musulmans en vue de combattre l'extrémisme".
Lors de la 43e Session du conseil des ministres des Affaires étrangères de l'OCI, les participants "ont accueilli favorablement la proposition avancée, dans ce sens, par le président de l'Ouzbékistan Chavkat Mirziyoyev, appelant à la création d'un centre de recherche à Samarkand", note un communiqué du ministère russe des Affaires étrangères, dont le pays a pris part aux travaux du Conseil, en sa qualité d'observateur.
Les ministres ont également discuté, selon le même source, d'un "possible soutien de l'OCI aux efforts internationaux visant un règlement des conflits, et évoqué les domaines de la coopération future dans le cadre des décisions prises les Chefs d'Etats et de gouvernements de l'OCI après leur Sommet d'Istanbul en Turquie en avril 2016."
L'Algérie a pris part aux travaux de cette session avec une délégation conduite par le secrétaire général du ministère des Affaires étrangères et de la Coopération internationale, Hassane Rabehi.
A cette occasion, l'Algérie a plaidé en faveur de l'adoption d'une convention internationale "globale" afin d'éradiquer le terrorisme.
M. Rabehi a insisté sur "l'importance d'adopter des mécanismes de lutte efficaces, à savoir une convention internationale globale ainsi que la mise en £uvre des instruments déjà existants, notamment la convention de l'OCI sur le terrorisme et la stratégie internationale des Nations unies en la matière".
Soulevant le danger que continue de représenter le terrorisme, il a appelé la communauté internationale à "conjuguer ses efforts en vue d'éradiquer à jamais ce fléau". APS