Plus de 7000 titres ont été édités par le ministère de la Culture dans le cadre du programme annuel financé par le Fond de développement des arts et des lettres (FDAL) et les différents événements culturels organisés à travers le territoire national, a indiqué à l’APS le sous directeur des bibliothèques et de la promotion de la lecture publique au ministère de la Culture.
Selon Hacene Mandjour, présent jeudi à l’ouverture de la 9eme édition du salon Djurdjura du livre, ces 7000 ouvrages qui ont édités depuis 2003, touchent à plusieurs thèmes. Quatre commissions spécialisées du Centre national du livre, composées de professeurs spécialisés dans plusieurs domaines (Histoire, culture, écriture pour enfantà) sont chargées de la lecture des manuscrits déposés pour une aide à l’édition. Quand un avis favorable est donné, il est procédé à l’édition, a-t-il expliqué.
Outre l’édition de livres, le ministre de la Culture a contribué à la création de plus de 1000 maison d’édition. Ce même département ministériel gère un programme infrastructurel en cours de réalisation à l’échelle nationale, d’une consistance de plus de 600 bibliothèques et qui s’ajoureront aux 1541 bibliothèques réalisées par le ministère de l’Intérieur et des Collectivités locales, à souligné ce même responsable.
M. Mandjour a également rappelé que les textes d’application de la nouvelle loi 15/13 sur le livre publiée en juillet 2015 et destinée à réguler la chaîne du livre, sont en voie de publication. "Le décret relatif au régime déclaratif a été déjà publié en juin 2016", a-t-il dit, observant qu’une dizaine d’éditeurs et d'imprimeurs ont déjà fait leur déclaration en attendant que les autres suivent, ce qui permettra de constituer une base de données au ministère de la Culture, a-t-il souligné.
Cette loi prévoit également un prix unique du livre qui doit être imprimé à la quatrième page, la vente électronique qui sera effective à partir de 2017 où il sera possible d’effectuer des achats de livres en ligne, et la décentralisation de la décision d’octroi d’autorisations pour l’organisation de manifestation culturelles au profit des directions locales de la culture.
Elle énonce aussi la réhabilitation du métier de libraire, par l’obligation des établissements publics à acheter chez ce dernier au lieu d’acquérir chez l’éditeur ou l’importateur, et c’est au libraire de travailler avec les maisons d’édition pour mettre à sa disposition le fond documentaire demandé, a-t-il ajouté. APS