L’opérette "Le cri de la terre" présentée lundi à la maison de la culture Mouloud Mammeri à Tizi Ouzou dans le cadre de la compétition pour le prix de l’Olivier d’Or du festival culturel national du film amazigh, a sublimé le public nombreux qui a assisté à la projection, a-t-on constaté.
Réalisé par Omar Chibi et mis en scène par Nabila Haliche, ce long métrage de 63 minutes était à la hauteur des attentes des cinéphiles qui l’ont longuement applaudit à la fin de la projection.
"Le cri de la terre" joué en forme d’opérette mêlant poésie, chants, musique, narration et séquences d’histoire de la guerre de libération nationale a abordé certaines périodes difficiles qu’avait traversées l’Algérie dont le rôle a été interprété par la metteur en scène, Nabila Haliche.
Elle relate également le désespoir de la jeunesse algérienne qui ne nourrissait plus aucune ambition à part celle de partir. Les cris de l’Algérie et ses sollicitations ont fini par avoir un écho dans le coeur de ses enfants qui sont finalement revenus vers elle et l’ont détaché des chaînes qui l’a ligotaient.
"Je me sens interpellé par toute cette jeunesse qui fuit son pays pour affronter un avenir incertain à l’étranger. J’ai voulu transmettre un message d’espoir et tenter de convaincre les Algériens que l’essor de leur pays ne dépend que de leur volonté", a déclaré le réalisateur.
Les intervenants pendant les débats ont félicité l’équipe qui a travaillé sur cette oeuvre cinématographique qui a fasciné l’assistance et a exhibé une autre dimension du cinéma amazigh capable d’apporter des nouveautés sur les plans de thèmes abordés et de techniques utilisées. APS