L’élevage camelin constitue l’activité principale des populations de Bordj Badji Mokhtar. Dans cette localité aride située à la frontière Algéro-malienne le quotidien des éleveurs est de plus en plus compliqué ; Les zones de pâturage sont pratiquement inexistants et l’abreuvage des bêtes demande des efforts considérables à leurs propriétaires. «Nous n’avons pas les moyens. On manque d’eau et d’aliment…J’ai un camion je me déplace loin pour ramener du fourrage et parfois je déplace mes bêtes sur de longue distance à la recherche de fourrage vert», témoigne un éleveur qui ajoute que la fermeture de la frontière algéro malienne a compliqué, d’avantage, le quotidien de ces éleveurs.
Dans une déclaration à la radio Chaine 3, ministre des ressources en eau, Hocine Necib, promet de prendre en charge les préoccupations de ces populations. «Nous avons déjà décidé de mobiliser d’autres financement pour réaliser des puits de parcours… On reste toujours ouvert à d’autres propositions. S’il y’a une ambition à vouloir développer l’agriculture, l’Etat et prêt à les accompagner», s’est-il engagé.
- Chaîne3